GuillonAlain à Le Mans. Guillon Alain. 1 Rue des Résistants Internés. Le Mans. 72000. France. Téléphone: +.89.37. Les voisins de Guillon Alain . Le Bon De Lapointe Karine - 1 Rue des Résistants Internés (0 kilomÚtre) Blondeau Emilie - 1 Rue des Résistants Internés (0 kilomÚtre) Card Rémy - 1 Rue des Résistants Internés (0 kilomÚtre) Etienne Sabrina - 1 Rue des

Un Français Libre parmi 62214 Cliquez !Charles Oscar BichatNaissance 27 avril 1901 - Fontenay-sous-Bois 94ActivitĂ© antĂ©rieure liberal / cadrePoint de dĂ©part vers la France Libre MetropoleEngagement dans la France Libre en septembre 1942Affectation principale RĂ©sistance intĂ©rieure / Turma VengeanceContribuez Ă  son livre ouvert !Ouvert Ă  tous pour exprimer vos sentiments, Ă©voquer vos souvenirs, prĂ©ciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, dĂ©poser des documents, photographies, ...Charles Oscar Bichat - son Livre ouvert ! Article de l'historienne Marie-Claude Albert sur le commissaire rĂ©sistant Charles Bichat La sociĂ©tĂ© lyonnaise d'histoire de la police a mis en ligne, avec l'aimable autorisation de l'auteur, l'article de l'historienne Marie-Claude Albert publiĂ© par le Cercle ChĂątelleraudais d'Histoire et d'Archive en mai 2021 dans le numĂ©ro 41 de la Revue d'Histoire du Pays ChĂątelleraudais. François-Xavier Bichat le vendredi 14 janvier 2022 - Demander un contactRecherche sur cette contributionCĂ©rĂ©monie du 14 juillet 1945 en l'honneur des policiers rĂ©sistants de ChĂątellerault CĂ©rĂ©monie du 14 juillet 1945 en l'honneur des policiers rĂ©sistants de ChĂątellerault boulevard Blossac en prĂ©sence du Commissaire rĂ©gional de la RĂ©publique Jean Schuhler - lever des couleurs devant les policiers, probablement par le Maire Louis Ripault - remise du drapeau tricolore aux armes de la ville et Ă  croix de Lorraine marquĂ© "Police de ChĂątellerault" au commissaire Charles Bichat par l'Ă©pouse du sous-prĂ©fet Marcel Wiltzer - passage en revue des policiers par le Commissaire rĂ©gional de la RĂ©publique Schuhler et le Sous-prĂ©fet Wiltzer - ouverture du dĂ©filĂ© du 14 juillet 1945 par les policiers rĂ©sistants - dĂ©tail du drapeau conservĂ© au commissariat de ChĂątellerault dans la salle de rĂ©union Charles Bichat Source album de la famille Bichat et commissariat de ChĂątelleraultCliquez pour agrandirFrançois-Xavier Bichat le mardi 21 septembre 2021 - Demander un contactRecherche sur cette contributionRĂ©ponse Dans la page Wikipedia de Pierre-Marcel Wiltzer " Son Ă©pouse, nĂ©e Evelyne Doumecq, morte le 8 aoĂ»t 2016, Ă  la veille de son 103e anniversaire, est enterrĂ©e Ă  ses cĂŽtĂ©s".Salle de rĂ©union Charles Bichat au commissariat de ChĂątellerault Salle de rĂ©union "Charles Bichat" au nouveau commissariat de ChĂątellerault inaugurĂ© le 1er juillet 2021 par le Ministre de l'IntĂ©rieur GĂ©rald Darmanin. L'adresse du nouveau commissariat "allĂ©e du rĂ©seau Alfred 1943-1944" fait rĂ©fĂ©rence au petit groupe de policiers rĂ©sistants formĂ© en 1943 par le Brigadier Roger Brossard alias "Alfred" qui Ă©tait, comme Charles Bichat, en lien avec Robert Guionnet. Cliquez pour agrandirFrançois-Xavier Bichat le jeudi 09 septembre 2021 - Demander un contactRecherche sur cette contributionAttestation du Capitaine Robert Guionnet pour Charles Bichat Attestation du Capitaine FFI Robert Guionnet pour Charles Bichat, Lieutenant FFI, dans son groupe depuis dĂ©cembre 1940, rĂ©seaux Ceux de la LibĂ©ration, puis Turma-Vengeance et enfin AllianceCliquez pour agrandirFrancois-Xavier Bichat le vendredi 11 dĂ©cembre 2020 - Demander un contactRecherche sur cette contributionJournal officiel de la RĂ©publique française. Lois et dĂ©crets - 1938/12/21 AnnĂ©e 70, N°298 Moraine Marcel-Ernest-Louis, adjudant, 22 bataillon d'ouvriers.... "... Les actions de rĂ©sistance de Bichat sont nombreuses et variĂ©es. Il ferme systĂ©matiquement les yeux sur les sabotages des postes de radios qui diffusent les nouvelles de Vichy Ă  la mairie de ChĂątellerault et dans le quartier de ChĂąteauneuf. Il refuse que ses fonctionnaires saluent les miliciens, que la photo de Darnand soit affichĂ©e dans le commissariat, et que l'essence stockĂ©e au commissariat soit remise Ă  la milice, jusqu'Ă  ce que trente miliciens armĂ©s de mitrailleuses viennent encercler le commissariat pour s'emparer par la force du stock. Il arrĂȘte les miliciens Faucon et Sevaux qui s'Ă©taient emparĂ©s de la caisse de la gare pour les forcer Ă  rendre l'argent. Il dĂ©masque et fait arrĂȘter par les maquisards le milicien Tetard parti espionner le maquis de la Haye-Descartes. Il permet au Lieutenant Dupuy d'emmener des combattants Nord-Africains Ă©vadĂ©s au maquis de ChĂąteauroux et dirige des hommes envoyĂ©s de Paris par le Lieutenant Moraine vers les diffĂ©rents maquis de la rĂ©gion..." ComitĂ© de sauvegarde des sites de MeudonLaurent Laloup le samedi 10 octobre 2020 - Demander un contactLa page d'origine de cette contributionRecherche sur cette contributionProposition de LĂ©gion d'Honneur par le LCL Ferron et le Gal Curnier source GR16P5844 ExposĂ© circonstanciĂ© et dĂ©taillĂ© des faits ayant entrainĂ© la proposition pour Chevalier de la LĂ©gion d’Honneur de M. Charles BICHAT au titre des et Militant de la RĂ©sistance dĂšs le dĂ©but, s’est donnĂ© tout entier Ă  ce prodigieux acte de foi dans les destinĂ©es du Pays que fut le soulĂšvement des patriotes contre l’ignominieuse capitulation et ses consĂ©quences. D’une haute valeur morale guidĂ© par le plus pur patriotisme, un haut sentiment du devoir, s’est dĂ©pensĂ© sans compter dans un combat incessant par tous les moyens contre l’allemand, avec un total esprit de sacrifice. Exerçait ses fonctions dans l’intĂ©rĂȘt, pour la sauvegarde et le salut des patriotes, ne reculant devant aucun risque. Au cours des perquisitions dont il Ă©tait chargĂ© faisait disparaĂźtre ou ignorait les piĂšces compromettantes. PrĂ©venait les patriotes menacĂ©s par la Gestapo des dĂ©cisions les concernant et facilitait leur fuite. Était l’un des principaux Ă©lĂ©ments de la RĂ©sistance Ă  ChĂątellerault. Constamment au service des patriotes qu’il a puissamment aidĂ© de toutes les possibilitĂ©s que lui donnaient ses fonctions. Trois fois arrĂȘtĂ©. Par son exemple et son action a puissamment dĂ©veloppĂ© la volontĂ© de lutte contre l’ennemi qu’il a combattu par tous les moyens en menant une propagande interne et incessante contre l’ennemi diffusion de tracts, Ă©tablissement par centaines de fausses cartes d’identitĂ©, d’alimentation, de travail, opposition Ă  la Gestapo. A fait franchir la ligne de dĂ©marcation et passer en zone libre de nombreuses personnes menacĂ©es dans leur libertĂ© ou leur vie. A assurĂ© Ă©galement la transmission de correspondances interdites. S’est toujours tenu Ă  l’entiĂšre disposition du Maquis. Son bureau Ă©tait la boite aux lettres de la RĂ©sistance. Il recevait dans son Cabinet de nombreux Agents de RĂ©sistance et les aidait dans leur tĂąche de toutes ses possibilitĂ©s, leur donnant notamment des cartes d’identitĂ© professionnelles les accrĂ©ditant comme Inspecteurs Auxiliaires de son Commissariat, pour qu’ils puissent circuler sans danger. S’est tenu en liaison avec les organisations de la RĂ©sistance et ensuite les Groupes de la RĂ©gion, constituant un RĂ©seau en mesure Ă  tout moment d’ĂȘtre alertĂ© dans le moindre dĂ©lai, afin de pouvoir intervenir rapidement suivant les circonstances, par tous les moyens que comportait l’action directe ou indirecte contre l’ennemi. A participĂ© Ă  l’action des services des Renseignements GĂ©nĂ©raux civils et Militaires et Ă  la chaine des radiotransmissions clandestines messages, renseignements militaires, objectifs Ă  bombarder, plans, documents. A fourni d’importantes informations. A contribuĂ© Ă  la surveillance et Ă  la neutralisation des agents de la Gestapo SCHMIDT et REYNALD tenus pour responsables de nombreuses arrestations. A participĂ© Ă  la lutte contre le service du Travail Obligatoire en Allemagne et Ă  la dĂ©portation. A eu Ă  ChĂątellerault, en tant que fonctionnaire Chef de service, le rare courage de manifester ouvertement son attitude et ses sentiments de bon Français et de prendre toutes ses responsabilitĂ©s. Agent de liaison volontaire pour partir au Maquis comme Capitaine de Police Militaire, est restĂ© sur ordre Ă  son poste de Commissaire de Police Ă  ChĂątellerault, aussi longtemps que cela lui fut possible, et a convoquĂ© en juillet tout son personnel en tenue dans son Cabinet pour l’inviter Ă  faire tout son devoir de bons Français dans le groupe ROBERT auquel il l’avait fait inscrire et a pris le commandement du groupe de RĂ©sistance de la Police. Fin AoĂ»t 1944, au cours d’attaques de son groupe route de Bordeaux et de La Roche-Posay, contre des convois allemands, a, comme Chef de section, fait preuve des plus belles qualitĂ©s et montrĂ© un entier mĂ©pris du danger, capturant une dizaine de prisonniers et s’emparant de matĂ©riel. Le 31 AoĂ»t est, par son attitude et son Ă©nergie, parvenu aprĂšs 35 heures de pourparlers, Ă  sauver ChĂątellerault d’un vĂ©ritable dĂ©sastre, en empĂȘchant la destruction par le commandement allemand, du Pont Henri IV et du Pont Neuf, Ă©vitant du mĂȘme fait, en raison des moyens employĂ©s, l’anĂ©antissement d’une partie de la Ville, sauvant de nombreuses vies humaines et conservant une voie de premiĂšre importance sur la route Paris-Bordeaux, ainsi qu’un monument historique. Au cours de cette intervention, a Ă©tĂ© amenĂ© Ă  remplir une mission particuliĂšrement pĂ©rilleuse l’exposant au feu des Volontaire pour les missions les plus difficiles et les plus dangereuses. Vivant exemple de devoir, de bravoure et de pour agrandirFrançois-Xavier Bichat le mercredi 05 fĂ©vrier 2020 - Demander un contactRecherche sur cette contributionRapport du Commissaire Bichat du 10 janvier 1945 sur ses activitĂ©s de rĂ©sistant GR16P5844 SHD RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SURETÉ NATIONALE ChĂątellerault, le 10 Janvier 1945 PrĂ©cisions sur les activitĂ©s de Monsieur Charles BICHAT Entre autres faits Prisonnier, j’ai toujours refusĂ© de travailler Ă©tant au camp de Romilly. Par la suite je me suis piquĂ© les gencives avec des Ă©pingles pour cracher du sang et j’ai rĂ©ussi d’abord Ă  me faire hospitaliser comme tuberculeux, puis, grĂące Ă  mes radios portant des cicatrices anciennes, j’ai rĂ©ussi Ă  me faire rĂ©former et Ă  ĂȘtre rapatriĂ© comme grand malade. En rentrant Ă  Poitiers, je ne voulais pas rejoindre mon poste dans la Police, pour ne pas avoir Ă  obĂ©ir Ă  PĂ©tain. Plusieurs camarades m’ont fait comprendre que je devais y retourner, au contraire, pour leur rendre service, et Ă©viter qu’un vendu » ne prenne ma place. C’est dans cet Ă©tat d’esprit seulement que trois mois plus tard, j’ai repris mon emploi de SecrĂ©taire de Police. En relations suivies avec les Chefs de la RĂ©sistance Poitevine SORIN, CHAPRON et RENARD et avec Robert GUIONNET, j’ai fait ouvertement, par paroles, de la propagande contre l’occupant et contre PĂ©tain. J’ai dĂ©chirĂ© et mis au panier la photo de PĂ©tain qui se trouvait dans mon bureau. Lorsque des tracts Ă©taient saisis sur la voie publique, au lieu de les dĂ©truire, je les donnais Ă  diffĂ©rents camarades qui les redistribuaient le lendemain. Certains ont Ă©tĂ© redistribuĂ©s trois et mĂȘme quatre fois. J’ai Ă©tabli un nombre incalculable de fausses cartes d’identitĂ©. Ayant la confiance de mes chefs, ma signature Ă©tait dĂ©posĂ©e Ă  la PrĂ©fecture et aux services allemands. J’avais gardĂ© un vieux cachet de la Police Municipale et je faisais des cartes d’identitĂ© datĂ©es de 1937 ou 1938 que le Commissaire COMTESSE validait ensuite avec les cachets nouveaux de Police RĂ©gionale d’État. J’ai dĂ©truit de nombreuses convocations pour le et en ai retournĂ© plusieurs avec la mention parti sans adresse ». J’ai souvent prĂ©venu ceux qui devaient ĂȘtre arrĂȘtĂ©s. J’ai ainsi prĂ©venu SORIN, CHAPRON et RENARD qui ont pu fuir. Lors de la venue de Doriot Ă  Poitiers, plusieurs ex-communistes ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s pour ĂȘtre internĂ©s quinze jours au Camp de ROUILLÉ. J’en ai fait sortir deux du Commissariat aprĂšs leur arrestation CAILLAS et PAGEAUD. Au cours de nombreuses perquisitions, je dĂ©truisais les documents compromettants ou les gardais sur moi pour les rendre le lendemain. Je n’ai jamais rien saisi. RĂ©fĂ©rences ESOPE et BOULLOUX. À POITIERS, j’ai Ă©tĂ© quatre fois arrĂȘtĂ© par la Gestapo mais heureusement, toujours relĂąchĂ© faute de preuves suffisantes contre moi. 1° À la suite d’un incendie dans un atelier de pressage de fourrage parce que j’avais pris la dĂ©fense de deux Gardiens de la Paix arrĂȘtĂ©s pour ne pas ĂȘtre intervenus assez rapidement. 2° Pour avoir dĂ©livrĂ© une carte d’identitĂ© rĂ©guliĂšre Ă  une juive arrĂȘtĂ©e ensuite Ă  la ligne de dĂ©marcation. 3° Parce que les boches ayant voulu imposer une amende Ă  la Ville sous le prĂ©texte que des V et des Croix de Lorraine avaient Ă©tĂ© faits Ă  la craie sur la chaussĂ©e au cours de la nuit, j’avais fait un rapport disant qu’au cours d’une ronde de nuit, j’avais vu, dans trois endroits diffĂ©rents des soldats allemands ayant le brassard de la feldgendarmerie qui faisaient eux-mĂȘmes ces inscriptions. 4° Parce que j’avais fait un rapport contre l’Inspecteur FISCH, qui servait d’interprĂšte aux allemands et qui avait gardĂ© sur lui depuis plus d’un an, des bijoux provenant d’un fusillĂ©, qu’il avait reçu mission de faire parvenir Ă  la famille. Et une cinquiĂšme fois Ă  ChĂątellerault, parce que j’avais fait une descente, la nuit, dans un cafĂ© CafĂ© de l’Union, rue de ThurĂ© oĂč j’avais arrĂȘtĂ© trois filles soumises qui y buvaient le Champagne avec des sous-officiers allemands, et les avait faites hospitaliser en observation au service anti-vĂ©nĂ©rien. Je me suis opposĂ© de nombreuses fois par tous moyens soit aux dĂ©sirs de l’occupant, soit Ă  ceux de la milice. 1° Ă  Poitiers, j’ai fait une attestation disant que le fils OUDIN Ă©tait manifestement fou pour lui Ă©viter une condamnation Ă  mort. 2° un commis boucher ayant volĂ© de l’argent Ă  un feldgendarme, bien que le connaissant parfaitement, j’ai fait un rapport de recherches infructueuses. 3° Ă  ChĂątellerault j’ai refusĂ© de donner l’essence stockĂ©e Ă  la milice. Les miliciens sont venus ensuite Ă  trente avec des mitrailleuses encercler le commissariat pour s’emparer par la force dudit stock. 4° j’ai eu de nombreuses discussions avec les miliciens BORDES et VIGUIER ; parce que mes Gardiens ne saluaient pas les miliciens dans la rue et parce que je n’ai jamais voulu mettre dans le poste de police, la photo de DARNAND. 5° Les boches ayant voulu rĂ©quisitionner douze vĂ©los ; je n’en ai fourni que de non en Ă©tat de rouler et le Sous-PrĂ©fet en a commandĂ© douze neufs Ă  la maison SUTER. 6° Je n’ai jamais empĂȘchĂ© les sabotages des postes de radio qui Ă  la Mairie et Ă  Chateauneuf diffusaient Ă  midi et Ă  dix-huit heures les nouvelles de Vichy. 7° J’ai arrĂȘtĂ© les miliciens qui avaient dĂ©robĂ© la caisse du caissier de la Gare et je ne les ai remis en libertĂ© qu’aprĂšs qu’ils aient rendu la somme environ frs. Chefs de trentaine FAUCON et SEVAUX. 8° Quand le maquis est venu Ă  l’entrepĂŽt des tabacs, j’étais avisĂ© Ă  l’avance et j’ai empĂȘchĂ© mon personnel de se trouver Ă  proximitĂ© pour leur laisser le champ libre, et cela malgrĂ© l’intervention de l’adjoint MOLINIER qui m’a menacĂ© de me dĂ©noncer aux allemands parce que je n’avais pas l’air de vouloir bouger ». 9° De mĂȘme lorsque le maquis est venu faire un prĂ©lĂšvement Ă  la Recette des Finances. 10° Un attentat ayant Ă©tĂ© commis contre le local de la j’ai accusĂ© formellement de cet acte un en permission CURIEUX que les allemands ont arrĂȘte et renvoyĂ© immĂ©diatement sur le front de l’Est. 11° J’ai prĂȘtĂ© l’auto de la Police au Lieutenant DUPUY pour emmener six Nord-Africains au Maquis de ChĂąteauroux. 12° j’ai dĂ©masquĂ© et fait arrĂȘter le milicien TETARD parti au maquis de La HAYE DESCARTES pour l’espionner. 13° Étant Ă  Lyon et me trouvant en permission Ă  POITIERS, mon camarade PETIGNAT Capitaine Charles au Maquis de Lusignan, Deux-SĂšvres m’a remis la photo d’un suspect et des documents le concernant, ce dernier s’étant rendu dans la RĂ©gion Lyonnaise pour espionner les maquis. J’ai remis les documents aux services de Police Ă  Lyon, je me suis prĂ©sentĂ© pour cela dans un immeuble de la Place du Gouvernement oĂč je devais me faire reconnaĂźtre en disant J’apporte des nouvelles du papa ». 14° Ă©tant Ă  Poitiers, j’ai apprĂ©hendĂ© une femme qui allait remettre de l’or aux allemands et j’ai saisi les piĂšces qui ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es au Greffe. 15° Ă©tant Ă  Poitiers, j’étais au courant par SORIN, longtemps avant l’attentat qui devait ĂȘtre commis contre le Docteur GUÉRIN, Chef et j’en connaissais les auteurs. J’ai essayĂ© de leur mettre dans la tĂȘte de s’y prendre d’une autre façon, trouvant leur plan trop dangereux. Ils n’en ont pas tenu compte et se sont fait prendre. 16° Ă  ChĂątellerault, j’ai donnĂ© des cartes professionnelles d’Inspecteur de la SĂ»retĂ© Ă  diffĂ©rents Agents de la RĂ©sistance, notamment a au Capitaine LUCIEN du b au Lieutenant canadien parachutĂ© LEWIS du Ă©galement et avec qui, une nuit, je suis allĂ© cambrioler le local de la Gestapo et saisir de nombreux documents correspondances ayant permis d’identifier par la suite des auteurs de dĂ©nonciations et le code des signaux routiers. Cela m’a valu d’ĂȘtre nommĂ© Conseiller technique auprĂšs du comitĂ© d’Épuration et auparavant de recevoir du colonel BERNARD commandant les de la Vienne, les pleins pouvoirs pour procĂ©der Ă  toutes arrestations des personnes ayant trahi la cause française » Voir copie jointe Cela valable jusqu’à la mise en marche du ComitĂ© local de LibĂ©ration. 17° Je recevais dans mon bureau les Agents du Gouvernement Provisoire notamment MM SCHUHLER, Marcel FOIS, TERRASSE et les Chefs des Groupes sĂ©journant dans la RĂ©gion LE etc. Mon bureau Ă©tait souvent leur lieu de rencontre. 18° J’ai souvent envoyĂ© des Gardiens de la Paix soi-disant en congĂ© de maladie, porter des documents Ă  CHAUVIGNY, LE MANS, Le plus souvent RENOUX et quelquefois DOUCET. RECRUTEMENT POUR LE MAQUIS Ă  POITIERS avec le Capitaine Charles, Maquis de Lusignan Deux-SĂšvres Ă  CHÂTELLERAULT avec les Groupes ROBERT, LAGARDÈRE et LE CHOUAN et occasionnellement LE CATALAN et LE SIEUR. Plusieurs fois, j’ai reçu dans mon bureau et dirigĂ© vers les groupes des hommes qui m’étaient envoyĂ©s de Paris par le Lieutenant MORAINE, Marcel demeurant 208 route de ChĂątillon Ă  MALAKOFF. Enfin, lorsque nous Ă©tions Ă  DANGÉ avec le Sous-PrĂ©fet pour essayer de sauver le Pont Henri IV, notre intervention s’avĂ©rait inutile parce qu’il aurait fallu toucher le GĂ©nĂ©ral parti plus loin. Le Colonel Von TAFFEL qui nous avait reçus ne voulait pas envoyer une estafette auprĂšs du GĂ©nĂ©ral, ayant peur qu’elle ne soit attaquĂ©e en cours de route par le maquis. À bout d’arguments, il nous dit Je ne peux pas sacrifier mes hommes pour vous. J’ai deux blessĂ©s graves qu’il faudrait conduire Ă  l’HĂŽpital d’urgence. Un Français se sacrifierait-il pour tenter de les y conduire ? » J’ai rĂ©pondu Oui, moi !... » J’ai escortĂ© la voiture d’ambulance en la prĂ©cĂ©dant avec la voiture de la Police. J’avais presque constamment le bras Ă  la portiĂšre et faisais le signe de ralliement des ce qui n’a pas empĂȘchĂ© les hommes du Lieutenant HOUDEBINE, placĂ©s sur les bas cĂŽtĂ©s de la route, entre DANGÉ et INGRANDES, de nous tirer plusieurs coups de feu avant d’avoir pu me reconnaĂźtre. Le Commissaire de Police Charles BichatCliquez pour agrandirFrançois-Xavier Bichat le lundi 06 janvier 2020 - Demander un contactRecherche sur cette contributionCertificat individuel n°4936 de Charles Bichat - instruction ministĂ©rielle 359/CAB Instruction MinistĂ©rielle N°359/CAB du 26/09/44 du Ministre de la DĂ©fense GOUVERNEMENT PROVISOIRE DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE CERTIFICAT INDIVIDUEL Monsieur BICHAT Charles Nom de Guerre Charles NĂ© le 27 Avril 1901 Ă  FONTENAY sous Bois Seine DomiciliĂ© Ă  ChĂątellerault, 15 rue Gaudeau LerpiniĂšre. A SERVI VOLONTAIREMENT Du 15 Juillet 1944 au 9 Septembre 1944 Et avec HONNEUR, dans les FORCES FRANÇAISES DE L’INTÉRIEUR. Fonction Agent de liaison, volontaire pour partir au Maquis comme Capitaine de Police Militaire, est restĂ© sur ordre Ă  son poste de Commissaire de Police de ChĂątellerault et a pris le commandement du Groupe de RĂ©sistance de la Police. Action auquel l’intĂ©ressĂ© a pris part S’est toujours tenu Ă  l’entiĂšre disposition du Maquis. Son bureau Ă©tait la boĂźte aux lettres de la RĂ©sistance. Il recevait dans son Cabinet de nombreux Agents de la RĂ©sistance et se mettait Ă  leur entiĂšre disposition pour faciliter leur tĂąche. Pendant l’occupation a donnĂ© Ă  de nombreux Agents de la RĂ©sistance des cartes d’identitĂ© professionnelles les accrĂ©ditant comme Inspecteurs auxiliaires de son Commissariat pour qu’ils puissent circuler sans danger. Pendant les derniers jours de l’occupation, a abandonnĂ© son domicile pour vivre jour et nuit au milieu de ses hommes qu’il stimulait et encourageait. Est Ă  ChĂątellerault, le seul fonctionnaire Chef de Service, qui, durant l’occupation allemande a manifestĂ© ouvertement son attitude et ses sentiments de bon Français et a pris toutes ses responsabilitĂ©s. CITATION RĂ©sistant de la premiĂšre heure, a manifestĂ© son esprit de RĂ©sistance en convoquant dans son bureau en juillet tout son personnel en tenue, pour l’inviter Ă  faire tout son devoir de bons Français, dans le groupe ROBERT auquel il l’avait fait inscrire. Commissaire de Police, Chef de la Circonscription de ChĂątellerault, a, par son esprit d’initiative et son Ă©nergie, contribuĂ© aprĂšs 35 heures de pourparlers Ă  empĂȘcher la destruction par le commandement allemand du Pont Henri IV et du Pont Neuf, Ă©vitant du mĂȘme fait la destruction d’une partie de la Ville et assurant ainsi la sauvegarde de nombreuses vies humaines, et conservant une voie de premiĂšre importance sur la route Paris-Bordeaux. ChĂątellerault, le 7 dĂ©cembre 1944 Le Capitaine ROBERT GUIONNET Commandant de la Place de ChĂątellerault SignĂ© Robert GUIONNET Le Lieutenant Colonel GILLES FERRON Commandant Militaire de ChĂątellerault, PrĂ©sident de la Commission DĂ©partementale d’attribution de la qualitĂ© de Membre des SignĂ© FERRON Ex-Cdt GILLESCliquez pour agrandirFrançois-Xavier Bichat le vendredi 03 janvier 2020 - Demander un contactRecherche sur cette contributionMĂ©daille de la RĂ©sistance Polonais en France Charles Bichat DiplĂŽme n°1593 signĂ© du Colonel Daniel ZDROJEWSKI le 03/04/46 autorisant le Commissaire Bichat Ă  porter la MĂ©daille commĂ©morative de la RĂ©sistance Polonaise en France pour les services rendus contre l'ennemi François-Xavier le vendredi 29 mars 2019 - Demander un contactRecherche sur cette contributionMĂ©daille de la RĂ©sistance Française Charles Bichat Extrait du dĂ©cret du 11 mars 1947 publiĂ© au JO du 27 mars 1947 portant attribution de la MĂ©daille de la RĂ©sistance Française au Lieutenant Charles Bichat correspondant Ă  son grade FFI.Bichat François-Xavier le mercredi 27 mars 2019 - Demander un contactRecherche sur cette contributionAttestation de Charles Bichat aux rĂ©seaux Turma Vengeance et Alliance Attestation d'appartenance de Charles Bichat en qualitĂ© d'agent P1 agent habituel - au rĂ©seau Turma Vengeance du 01/09/1942 au 31/12/1942 - au rĂ©seau Alliance du 01/01/1943 au 30/09/1944Bichat François-Xavier le mercredi 27 mars 2019 - Demander un contactRecherche sur cette contributionCitations de Charles Bichat Citations de Charles Bichat par le GĂ©nĂ©ral Angenot, Commandant la 9Ăšme RĂ©gion militaire, et le GĂ©nĂ©ral de Corps d'ArmĂ©e Chouteau, Commandant la 4Ăšme RĂ©gion militaire. Sources Service Historique de la DĂ©fense, dossier GR16P 58444Bichat François-Xavier le jeudi 21 mars 2019 - Demander un contactRecherche sur cette contribution BICHAT, Charles Oscar Jacques Sexe Masculin commissaire principal de police Naissance Fontenay-sous-Bois 94120 Seine-et-Oise DĂ©cĂšs au quartier Dalesme Poitiers 86000 VienneLaloup Laurent le dimanche 08 avril 2018 - Demander un contactRecherche sur cette contributionDerniĂšre mise Ă  jour le vendredi 14 janvier 2022Vous pouvez Ă  tout moment obtenir la rectification des donnĂ©es, vous concernant, inscrites dans cette base qui est dĂ©clarĂ©e sous le n° 1137942 auprĂšs de la Commission Nationale Informatique et LibertĂ©
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Parcours de RĂ©sistants Posted By LĂ©on IGNASIAK Fils de Martin Ignasiak et de Catherine Nadolna, dĂ©cĂ©dĂ©s, LĂ©on Ignasiak, veuf d’Antonina Sklepik, s’était mariĂ© en secondes noces avec Stanislawa Flok, cultivatrice. Il Ă©tait chauffeur de four aux Forges de Basse-Indre et vivait Ă  Saint-Herblain Loire-InfĂ©rieure, Loire-Atlantique. Militant communiste, et syndicaliste CGT, il fut arrĂȘtĂ© pour ce motif Ă  Saint-Herblain par la police française, et incarcĂ©rĂ© Ă  la prison de Nantes. Les autoritĂ©s allemandes le dĂ©signĂšrent alors comme otage, et le fusillĂšrent comme tel le 22 octobre 1941, en reprĂ©sailles au meurtre de Karl Hotz. Son nom figure sur la plaque commĂ©morative des fusillĂ©s de Nantes. Sa tombe figure au cimetiĂšre militaire de la ChauviniĂšre Ă  Nantes. Son nom a Ă©tĂ© attribuĂ© Ă  une rue de Saint-Herblain. La mention Mort pour la France » lui a Ă©tĂ© attribuĂ©e le 6 janvier 2011. SOURCES DAVCC, Caen, B VIII dossier 2 Notes Thomas Pouty. – MĂ©morial GenWeb. – État civil. Ceux de ChĂąteaubriant - Les 27 Posted By Maurice GARDETTE Maurice Gardette Ă©tait le fils d’Élise Pignot, marchande des quatre saisons, et de Nicolas Gardette, ouvrier mĂ©tallurgiste qui mourut en 1909 alors que Maurice n’avait que quatorze ans. Il Ă©tait le quatriĂšme d’une famille de sept enfants. Il fut reçu au certificat d’études primaires, devint apprenti mĂ©tallurgiste Ă  l’ñge de douze ans et adhĂ©ra au syndicat des tourneurs en optique CGT en 1911. Cinq ans plus tard, il entra au conseil du syndicat en instruments de prĂ©cision. Nous ignorons la situation militaire de Gardette. Était-il rĂ©formĂ© ou affectĂ© spĂ©cial dans une usine ? En 1917, membre du ComitĂ© pour la reprise des relations internationales, il dirigea les grĂšves dans le XIIIĂšme arrondissement de Paris. Il siĂ©geait, en 1919, au ComitĂ© d’entente de la MĂ©tallurgie de la rĂ©gion parisienne. Rien n’atteste son appartenance au Parti socialiste mais, au lendemain du congrĂšs de Tours dĂ©cembre 1920, il adhĂ©ra au Parti communiste. Cependant son militantisme resta essentiellement syndical. Il fut dĂ©signĂ© en 1925 comme secrĂ©taire de la 11Ăšme section CGTU des MĂ©taux. Trois ans plus tard, Gardette s’installa artisan tourneur-repousseur dans le XIĂšme arrondissement. Ses activitĂ©s se modifiĂšrent alors. Dirigeant des organisations de locataires, il crĂ©a la 11Ăšme section de la ConfĂ©dĂ©ration du petit commerce et de l’artisanat, puis le Groupement de dĂ©fense des petits commerçants, industriels et artisans du XIe arrondissement. En 1932, il contribua Ă  la crĂ©ation des comitĂ©s Amsterdam-Pleyel de son arrondissement, tout en soutenant le Secours rouge international. Le Parti communiste ne semble pas lui avoir confiĂ© de responsabilitĂ©s importantes avant son entrĂ©e au comitĂ© rĂ©gional Paris-Ville en 1938. Candidat communiste aux Ă©lections municipales des 5 et 12 mai 1935 dans le XIĂšme arrondissement de Paris quartier Saint-Ambroise, il recueillit 2 023 voix sur 10 174 inscrits ; le socialiste Farbmann en obtint 939 et se dĂ©sista pour lui. Il fut cependant battu par 3 390 voix contre 3 597 Ă  Alfred Lallement. Le dĂ©cĂšs de celui-ci provoqua de nouvelles Ă©lections les 15 et 22 novembre 1936. PlacĂ© en tĂȘte dĂšs le premier tour avec 2 960 voix sur 8 534 votants et 10 989 inscrits Farbmann, SFIO, 1 006, il triompha au second tour avec 4 486 voix sur 8 616 votants. Gardette siĂ©gea Ă  la 4Ăšme commission du conseil municipal Enseignement et Beaux-Arts. La prĂ©fecture de la Seine le dĂ©chut de son mandat pour appartenance au Parti communiste le 21 janvier 1940. InternĂ© administrativement le 10 dĂ©cembre 1939, il sĂ©journa au Centre de Baillet Seine-et-Oise puis Ă  l’üle d’Yeu, Ă  la prison de Fontevrault-l’Abbaye Fontevraud, Maine-et-Loire, Ă  celle de Clairvaux Aube Ă  partir du 20 janvier 1941 et enfin Ă  ChĂąteaubriant Loire-InfĂ©rieure, Loire-Atlantique oĂč il arriva le 15 mai. DĂ©signĂ© comme otage, il fit partie des vingt-sept militants fusillĂ©s par les Allemands le 22 octobre 1941. Il aurait Ă©crit sur une planche de la cabane des condamnĂ©s Ă  mort Je meurs courageux, plein de foi rĂ©volutionnaire. » Il s’était mariĂ© le 4 septembre 1926 Ă  Paris XIĂšme arr.. Une plaque commĂ©morative a Ă©tĂ© apposĂ©e sur la façade de son immeuble, 113 rue du Chemin-Vert XIĂšme arr.. Son nom a Ă©tĂ© donnĂ© Ă  un square dans le XIĂšme arrondissement. Il Ă©tait un des six conseillers municipaux et conseillers gĂ©nĂ©raux de la Seine fusillĂ©s Jules Auffret, Corentin Cariou, RenĂ© Le Gall, LĂ©on Frot, Jean Grandel. SOURCES DAVCC, Caen, B VIII, dossier 2. – Arch. PPo. 101. – Arch. DĂ©p. Seine, D3 M2 no 5. – Arch. A. Marty, E VIII. – L’HumanitĂ©, 6 et 13 mars 1965. – Le Conseil municipal, nos Ă©diles, op. cit. – Lettres des fusillĂ©s de ChĂąteaubriant, 1954. – État civil, Paris Xe et XIe arr.. Jean Maitron, Claude Pennetier Un peu d'histoire Posted By IL Y A 80 ANS Le Front National de lutte pour l’indĂ©pendance de la FranceA cette Ă©poque, le mouvement communiste est dans une situation difficile. Le PCF a Ă©tĂ© interdit le 26 septembre 1939, la direction est dispersĂ©e, Thorez et Marty sont Ă  Moscou, le rĂ©gime de PĂ©tain multiplie les arrestations. Les communistes sont prisonniers des consignes de l’Internationale et leurs actions portent surtout sur le terrain social. La base, hostile Ă  l’occupation et au nazisme, est impatiente. Quelques appels isolĂ©s Havez Ă  Nantes, Tillon Ă  Bordeaux, Guingouin dans le Limousin cachent mal le dĂ©sarroi. Fin 40, le philosophe Georges Politzer lance un appel clandestin Aux intellectuels français » et exhorte Ă  la crĂ©ation de comitĂ©s de rĂ©sistance ». Ce n’est que dĂ©but 41 que la propagande du Parti cesse peu Ă  peu les parallĂšles entre Vichy et de Gaulle et, Ă  partir de mars, l’antifascisme et l’objectif de libĂ©ration nationale prennent le pas sur le combat de classe. L’inflexion importante vient de Moscou. Thorez et Marty sont invitĂ©s le 26 avril Ă  unir les masses dans un vĂ©ritable Front populaire de la lutte pour leurs intĂ©rĂȘts, leurs droits, leur libertĂ© et pour l’indĂ©pendance nationale ». D’oĂč la diffusion en France, le 27 mai, d’un manifeste Pour la formation d’un Front national de l’indĂ©pendance de la France » qui appelle Ă  rĂ©unir tous les hommes dont les efforts seront orientĂ©s dans le sens d’une lutte vĂ©ritable contre l’oppression nationale ». Cet appel propose un programme de lutte qui par certains aspects annonce dĂ©jĂ  celui du futur CNR nationalisation des banques, assurances, chemins de fer, grandes sociĂ©tĂ©s, rĂ©tablissement des libertĂ©s dĂ©mocratiques
. Mais au dĂ©part ce Front national se limite Ă  ĂȘtre un collectif unitaire, une simple superstructure destinĂ©e Ă  chapeauter diverses Ă©manations de la RĂ©sistance et du mouvement ouvrier. L’invasion de l’URSS le 22 juin donne son Ă©lan Ă  la phase de la lutte armĂ©e contre l’envahisseur. Celle-ci rend plus difficile le lien entre le Front national et les combattants de l’ et des FTP. En 1942 la RĂ©sistance s’élargit. Le Front national universitaire est dĂ©capitĂ© par l’arrestation et l’exĂ©cution de ses animateurs, Georges Politzer, Jacques Solomon et Jacques Decour. Le des Ă©crivains aide Ă  la diffusion des Lettres françaises. Mais il faut attendre fĂ©vrier-mars 1943 pour que le se structure sur des bases plus affermies. MĂȘme s’il porte surtout l’empreinte du PCF et que Pierre Villon Roger Ginsburger en est le principal animateur, il est rejoint par des personnalitĂ©s extĂ©rieures au Parti, comme le journaliste Georges Bidault alors rĂ©dacteur en chef de Combat. Celui-ci dirige avec Madeleine Braun le dans la zone Sud Ă  Lyon, tandis que Pierre Villon et FrĂ©dĂ©ric Joliot-Curie sont chargĂ©s de la zone Nord. Localement, les collectifs Front national regroupent des personnalitĂ©s issues d’une vingtaine de mouvements de RĂ©sistance et de partis, certains trĂšs Ă©loignĂ©s de l’idĂ©al communiste. Son influence s’élargit, bien au-delĂ  de la classe ouvriĂšre. Se crĂ©ent des Front national chez les Ă©crivains, les Ă©tudiants, les mĂ©decins, les musiciens, dans le monde du cinĂ©ma, des arts. De nombreux journaux en Ă©manent, 79 publications ont Ă©tĂ© recensĂ©es du printemps 1943 Ă  la LibĂ©ration. En lien avec la CGT rĂ©unifiĂ©e le 17 avril, il mĂšne des actions de sabotage contre le STO. AprĂšs avoir pris une position intermĂ©diaire dans la rivalitĂ© de Gaulle-Giraud, il rencontre des reprĂ©sentants de la France combattante ex France libre les 18 et 25 mars. Pierre Brossolette fait alors part du souhait du gĂ©nĂ©ral de Gaulle d’associer le Ă  un organe politique unitaire, un Conseil national de la RĂ©sistance. Celui-ci tient son assemblĂ©e constitutive le 27 mai 1943 sous la prĂ©sidence de Jean Moulin. AndrĂ© Mercier y reprĂ©sente le PCF, Pierre Villon le AprĂšs l’arrestation et l’assassinat de Jean Moulin, c’est Georges Bidault qui prend la prĂ©sidence du CNR. Cependant, le FN refuse en juillet 43 de s’associer Ă  Ă  un ComitĂ© central des mouvements de la RĂ©sistance, privilĂ©giant la voie plus politique ouverte par le CNR. Tandis que les FTPF se fondent dans les FFI en dĂ©cembre 1943, le FN refuse une nouvelle fois de se dissoudre dans un rassemblement contrĂŽlĂ© par Alger, le MLN Mouvement de LibĂ©ration Nationale. Le FN apparaĂźt alors comme un mouvement patriotique et civique, pendant de gauche du MLN, fort de 600 000 adhĂ©rents en 1944. Le FN a permis au PCF de prendre une place influente dans l’organisation des nouveaux pouvoirs Ă  la LibĂ©ration. MĂȘme si de Gaulle cherche Ă  limiter la place des communistes au sein du pouvoir central, grĂące au FN, il tient une grande place dans les comitĂ©s dĂ©partementaux de libĂ©ration il reprĂ©sente 31 % des membres et de nombreux maires Ă©lus en 1945 sont issus de ses rangs, Ă  l’image de Jean Philippot Ă  Nantes. Fort Ă  son apogĂ©e de 735 000 membres, le voit son espace se rĂ©tracter trĂšs vite, plus que 390 000 adhĂ©rents en 1946. Plusieurs des personnalitĂ©s qui l’avaient rejoint François Mauriac, Jacques DebĂ»-Bridel, le rĂ©vĂ©rend-pĂšre Philippe, 
 s’en Ă©loignent ou sont Ă©cartĂ©s. DĂšs les premiĂšres Ă©lections, il subit une sorte de dĂ©construction, Ă  laquelle le lui-mĂȘme contribue. Il entre en dĂ©shĂ©rence en 1949, n’apparaissant plus que comme un prolongement du parti, c’est alors que d’autres organisations de la galaxie communiste, dont beaucoup sont issues du prennent le relais et connaissent, elles, un essor considĂ©rable. Alain BERGERAT HISTORIEN. VILLON Pierre, RĂ©sistant de la premiĂšre heure. Entretien avec Claude Willard, Editions sociales, VIRIEUX Daniel, Le Front national de lutte pour la libertĂ© et l’indĂ©pendance de la France un mouvement de rĂ©sistance. ThĂšse UniversitĂ© Paris VIII, 1996. Moisdon la RiviĂšre Posted By La Forge et ChoiselLes camps d’internement ne sont pas une innovation de la Seconde guerre mondiale. La PremiĂšre guerre mondiale a dĂ©jĂ  connu la crĂ©ation de camps de concentration », destinĂ©s Ă  concentrer en un lieu des personnes rĂ©putĂ©es hostiles. Ainsi, par exemple, en Loire-infĂ©rieure, le petit sĂ©minaire de GuĂ©rande est rĂ©quisitionnĂ© pour retenir plusieurs centaines d’Allemands. Puis au milieu des annĂ©es 1930, des camps d’hĂ©bergement sont ouverts pour accueillir des rĂ©fugiĂ©s espagnols fuyant les combats et les troupes franquistes. A la fin des annĂ©es 1930 le gouvernement Daladier crĂ©e un nouveau type de camp chargĂ© d’exclure ceux qu’il appelle les indĂ©sirables ». Puis les camps accueillent des internĂ©s politiques, en particulier des communistes. La rĂ©gion de ChĂąteaubriant intĂ©resse les autoritĂ©s Ă  partir de 1939. Des rĂ©fugiĂ©s espagnols puis des nomades sont internĂ©s dans des usines dĂ©saffectĂ©es Ă  la Forge-Neuve Ă  Moisdon-la-RiviĂšre. Le gouvernement de Vichy, sous le contrĂŽle de l’occupant allemand, renforce l’internement au cours de l’hiver 1940-1941. La Loire-InfĂ©rieure, comme la totalitĂ© du littoral atlantique, reçoit au printemps 1937 des milliers de rĂ©publicains espagnols fuyant les Asturies et le pays basque conquis par les troupes rebelles de Franco. Le prĂ©fet rĂ©quisitionne des locaux de la caserne d’Ancenis. L’effondrement du front rĂ©publicain de Catalogne en fĂ©vrier-mars 1939 conduit prĂšs de 500 000 rĂ©fugiĂ©s Ă  franchir les PyrĂ©nĂ©es. Le prĂ©fet ouvre de nouveau la caserne d’Ancenis, les femmes et les enfants sont hĂ©bergĂ©s dans des locaux disponibles sur la cĂŽte. Des rĂ©fugiĂ©s se trouvent Ă  l’intĂ©rieur des terres, comme Ă  ChĂąteaubriant oĂč le sous-prĂ©fet rĂ©quisitionne deux usines dĂ©saffectĂ©es sommairement rĂ©amĂ©nagĂ©es des logements ouvriers inoccupĂ©s dans le village de RuignĂ© Ă  JuignĂ©-les-Moutiers et l’usine de la Forge-Neuve Ă  Moisdon-la-RiviĂšre, dĂ©sormais inexploitĂ©e. PrĂšs d’un millier de femmes et d’enfants s’y installent Ă  partir du 13 mai 1939, derriĂšre les barbelĂ©s. Les conditions de vie sont difficiles le ravitaillement est trĂšs insuffisant, il n’y a pas d’école, le manque d’hygiĂšne est prĂ©occupant. A l’automne 1939, la guerre entre la France et l’Allemagne provoque l’afflux de nouveaux rĂ©fugiĂ©s avant mĂȘme le terrible exode de mai – juin 1940. Les hommes, toujours internĂ©s dans les camps du sud, sont plus ou moins contraints de s’engager dans les compagnies de travailleurs espagnols CTE formĂ©es pour remplacer les hommes mobilisĂ©s. Une compagnie venue de Gurs rejoint alors Saint-Nazaire. Avant la guerre, une lĂ©gislation d’exception permet aux prĂ©fets d’interner Ă  partir de novembre 1938 les Ă©trangers qualifiĂ©s d’’’indĂ©sirables’’. En septembre 1939, tous les Ă©trangers de sexe masculin de 17 Ă  50 ans sont internĂ©s. Des nomades d’origine Ă©trangĂšre expulsĂ©s de la rĂ©gion parisienne sont repoussĂ©s vers la province et quelques dizaines arrivent du cĂŽtĂ© du Croisic et de Saint-Nazaire. En novembre, un nouveau dĂ©cret-loi Daladier gĂ©nĂ©ralise l’internement administratif Ă  tous les individus dangereux pour la dĂ©fense nationale et la sĂ©curitĂ© publique. Le prĂ©fet maritime se sert de ce dĂ©cret pour chasser les nomades Ă©trangers de la zone de guerre qu’est le littoral et les assigner Ă  rĂ©sidence Ă  l’intĂ©rieur, Moisdon-la-RiviĂšre, JuignĂ©-les-Moutiers et Bouvron. Le 6 avril 1940, un dĂ©cret interdit Ă  tous les nomades de circuler pour la durĂ©e de la guerre. En Loire-InfĂ©rieure, quatre localitĂ©s de regroupement sont dĂ©signĂ©es JuignĂ©-les-Moutiers, Saint-Nicolas-de-Redon, Derval et Soudan. Un mois plus tard, les troupes allemandes atteignent ChĂąteaubriant. Des milliers ce prisonniers affluent, parquĂ©s dans des camps sommaires le camp A au Moulin-Roul sur la commune de Soudan, le camp B dans le marais de la CourbetiĂšre sur la route de Saint-Nazaire, le camp S sur le stade de la Ville-en-Bois sur la route de Nantes et enfin le camp C dans le champ de courses de Choisel sur la route de FercĂ©. Les officiers logent dans le collĂšge Saint-Joseph et au chĂąteau. Le rĂ©gime de Vichy, qui s’installe en juillet 1940, entend ’’redresser’’ la France et pour cela combattre ’l’anti-France’’ Ă©trangers, juifs, communistes et autres ’indĂ©sirables’’. Il se sert de la lĂ©gislation rĂ©pressive laissĂ©e par la TroisiĂšme RĂ©publique. Les nomades sont Ă  nouveau concernĂ©s par les mesures d’internement Ă  la demande du Commandement militaire allemand qui demande de les arrĂȘter en octobre 1940. Le prĂ©fet s’exĂ©cute et les interne le 11 novembre 1940 Ă  La Forge-Neuve libĂ©rĂ© des Espagnoles. Le camp a une capacitĂ© de 320 places. Les nomades internĂ©s sont 285 au 1er janvier 1941. Les conditions de vie sont Ă©pouvantables, la mortalitĂ© infantile est trĂšs Ă©levĂ©e. Il faut trouver une solution. Les derniers prisonniers de guerre partent vers les stalags d’Allemagne au dĂ©but de l’annĂ©e 1941 et l’occupant accepte de mettre les installations de Choisel Ă  disposition des autoritĂ©s françaises. Entre le 27 fĂ©vrier et le 6 mars 1941, 335 nomades sont transfĂ©rĂ©s de Moisdon Ă  ChĂąteaubriant oĂč ils occupent un quartier de 11 baraquements isolĂ© du reste du camp par un rĂ©seau de barbelĂ©s. Les relations avec d’autres catĂ©gories d’internĂ©s comme les proxĂ©nĂštes sont parfois conflictuelles. Le sous-prĂ©fet de ChĂąteaubriant B. Lecornu obtient que les nomades retournent Ă  La Forge en septembre oĂč les conditions de vie se rĂ©vĂšlent de nouveau trĂšs difficiles Ă  la mauvaise saison. En 1940, le lieu est sinistre, une usine dĂ©saffectĂ©e entourĂ©e de fils de fer barbelĂ©s, le bĂątiment est en mauvais Ă©tat, situĂ© en contre-bas d’un barrage qui retient les eaux du Don, l’humiditĂ© est source de tracas. Il n’y a, Ă  l’ouverture du camp, ni lavabo, ni lavoir, ni douches, ni WC. Le rĂ©fectoire est un hangar qui n’est fermĂ© que sur trois cĂŽtĂ©s. L’eau est puisĂ©e dans l’étang. Les conditions d’hygiĂšne sont dĂ©plorables. MalgrĂ© la prĂ©sence de deux infirmiĂšres l’état sanitaire est prĂ©occupant. Le docteur Aujaleu, Inspecteur gĂ©nĂ©ral des camps et centres d’internement ne peut conclure son rapport que sur une demande de fermeture. Le 13 mai 1942, 267 personnes dont 150 enfants prennent le train pour Le Mans afin de rejoindre le camp de Mulsanne, avant un transfert Ă  Montreuil-Bellay Maine-et-Loire oĂč seront regroupĂ©s tous les tsiganes de l’ouest de la France. Au total, de novembre 1940 Ă  mai 1942, 567 nomades ont frĂ©quentĂ© le camp de La Forge. Source François MACE, La Forge & Choisel, Les camps de ChĂąteaubriant, Amicale de ChĂąteaubriant-Voves-RouillĂ©, 2004 ChĂąteaubriant Posted By Les FusillĂ©s de ChĂąteaubriant » Ils sont appuyĂ©s contre le ciel Ils sont une trentaine appuyĂ©s contre le ciel Avec toute la vie derriĂšre eux Ils sont pleins d’étonnement pour leur Ă©paule Qui est un monument d’amour Ils n’ont pas de recommandations Ă  se faire Parce qu’ils ne se quitteront jamais plus L’un d’eux pense Ă  un petit village OĂč il allait Ă  l’école Un autre est assis Ă  sa table Et ses amis tiennent ses mains Ils ne sont dĂ©jĂ  plus du pays dont ils rĂȘvent Ils sont bien au-dessus de ces hommes Qui les regardent mourir Il y a entre eux la diffĂ©rence du martyre Parce que le vent est passĂ© lĂ  ils chantent Et leur seul regret est que ceux Qui vont les tuer n’entendent pas Le bruit Ă©norme des paroles Ils sont exacts au rendez-vous Ils sont mĂȘme en avance sur les autres Pourtant ils disent qu’ils ne sont pas des apĂŽtres Et que tout est simple Et que la mort surtout est une chose simple Puisque toute libertĂ© se survit. RenĂ©-Guy Cadou, Les FusillĂ©s de ChĂąteaubriant », in RenĂ©-Guy Cadou, Pleine Poitrine, PĂ©rigueux, P. Fanlac, 1946. Repris dans Pierre Seghers, La RĂ©sistance et ses PoĂštes France 1940-1945, p. 435, Paris, Éditions Seghers, 1974. Le 22 octobre 1941, sortant d’une rĂ©union pĂ©dagogique Ă  ChĂąteaubriant, il croise trois camions bĂąchĂ©s qui roulent vers la carriĂšre de la sabliĂšre alors qu’il rentre vers l’école oĂč il enseigne Ă  Saint-Aubin-des –ChĂąteaux. Les traces de sang sur la route et les chants de La Marseillaise ou de L’Internationale qui s’échappent des camions ne laissent aucun doute il croise le chemin des otages fusillĂ©s, auxquels il dĂ©die ce poĂšme qui sera publiĂ© en 1946 dans le recueil Pleine Poitrine. Cadou a ensuite Ă©tĂ© instituteur Ă  partir de 1943 Ă  Louisfert, prĂšs de ChĂąteaubriant. DĂ©sormais la maison d’école – Demeure RenĂ©-Guy Cadou » est une Maison d’écrivain, musĂ©e et rĂ©sidence d’artistes, ouverte au public. Renseignements RenĂ©-Guy Cadou Parcours de RĂ©sistants Posted By Maurice ALLANOFils de Pierre Allano, chauffeur, et de Alice Juliette Houchocca, mĂ©nagĂšre, Maurice Allano, cĂ©libataire, chaudronnier, fut arrĂȘtĂ© le 22 septembre 1941 Ă  Nantes par les autoritĂ©s allemandes pour violence contre des soldats allemands ». Il semblerait que Maurice Allano soit intervenu lorsque, sur son lieu de travail, des soldats allemands maltraitaient un vieillard. Il fut condamnĂ© le 6 octobre 1941 Ă  cinq annĂ©es de prison par le tribunal militaire de Nantes FK 518. EmprisonnĂ© Ă  la prison Lafayette de Nantes, il a Ă©tĂ© fusillĂ© comme otage le 22 octobre 1941, au terrain du BĂȘle Ă  Nantes, en reprĂ©sailles Ă  l’exĂ©cution du Feld-kommandant Karl Hotz deux jours plus tĂŽt. Il est inhumĂ© au cimetiĂšre Sainte-Anne Ă  Nantes. Son nom est gravĂ© Ă  Nantes sur la plaque commĂ©morative des fusillĂ©s 1939-1945 – et sur le Monument commĂ©moratif des 50 otages et Ă  Saint-Julien-de-Concelles – sur une StĂšle aux fusillĂ©s. SOURCES DAVCC, Caen Notes Thomas Pouty.— MemorialGenweb. — Jean-Pierre Sauvage, Xavier Trochu, MĂ©morial des victimes de la persĂ©cution allemande en Loire-InfĂ©rieure 1940-1945, 2001. — État civil. Delphine Leneveu Parcours de RĂ©sistants Posted By AndrĂ© LE MOAL Fils d’Alain Le Moal, docker, et de Marie-Anne Postic, mĂ©nagĂšre, AndrĂ© Le Moal, chaudronnier vivant Ă  Saint-Nazaire, semble n’avoir Ă©tĂ© membre d’aucun parti ni rĂ©seau de rĂ©sistance. NĂ©anmoins, ses parents et son frĂšre Ă©taient tous trois militants communistes et AndrĂ© Le Moal fut, selon le tĂ©moignage de sa belle-sƓur, un lecteur de l’HumanitĂ©. Le 7 juillet ou 7 septembre 1941, selon les sources, il fut arrĂȘtĂ©, de mĂȘme que son frĂšre, lors d’une rixe avec un soldat allemand dans une foire. La Feldgendarmerie l’emmena pour manifestation germanophobe et violence contre des soldats allemands » et AndrĂ© Le Moal fut incarcĂ©rĂ© Ă  la prison Lafayette de Nantes. Si son frĂšre Marcel fut libĂ©rĂ© le jour mĂȘme, AndrĂ© Le Moal fut condamnĂ© Ă  trois ans de prison par le tribunal militaire allemand de Nantes et dĂ©signĂ© comme otage par les autoritĂ©s allemandes, qui le fusillĂšrent comme tel le 22 octobre 1941 au terrain du BĂȘle, Ă  Nantes, en reprĂ©sailles Ă  l’exĂ©cution du lieutenant-colonel Hotz. InhumĂ© dans un premier temps avec cinq autres otages au cimetiĂšre de Haute-Goulaine, AndrĂ© Le Moal repose dĂ©sormais au carrĂ© militaire du cimetiĂšre de la ChauviniĂšre, Ă  Nantes. Son nom figure sur plusieurs plaques commĂ©moratives et monuments aux morts nantais. SOURCES DAVCC, Caen, B VIII dossier 2 Notes Thomas Pouty. – MĂ©morial GenWeb. – Dominique Bloyet, Presse-OcĂ©an. – État civil. Julien Lucchini Parcours de RĂ©sistants Posted By GIL JosĂ© ClichĂ© AP-CP Fils de Joaquin Gil, garçon de bureau, et de Valentina Rodriguez, mĂ©nagĂšre, JosĂ© Gil, ouvrier, cĂ©libataire, vivait Ă  Nantes. Il y fut arrĂȘtĂ© le 5 septembre 1941 aprĂšs s’ĂȘtre semble-t-il battu avec un policier au cours d’une foire. On trouva sur lui un revolver et, pour cette raison, la police française le remit aux autoritĂ©s allemandes. Selon le mĂ©morial GenWeb, il avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© une premiĂšre fois le 8 mai par la Gestapo. Avait-il Ă©tĂ© relĂąchĂ© ? RĂ©sistant, il Ă©tait membre du Front national, et militait au sein d’une organisation communiste clandestine. JosĂ© Gil fut incarcĂ©rĂ© Ă  la prison Lafayette de Nantes, et dĂ©signĂ© comme otage. Le 22 octobre 1941, en reprĂ©sailles au meurtre de Hotz, il fut exĂ©cutĂ© Ă  Nantes, au camp de tir de la BĂȘle, par les autoritĂ©s allemandes. Il fut inhumĂ© au carrĂ© militaire du cimetiĂšre de la ChauviniĂšre Nantes. La mention Mort pour la France » lui fut accordĂ©e Ă  titre posthume. Son nom figure sur plusieurs monuments aux morts de la ville de Nantes. Sources SOURCES DAVCC, Caen, B VIII dossier 2 Notes Thomas Pouty. – Jean-Marc BerliĂšre, Franck Liaigre, Le sang des communistes. Les Bataillons de la jeunesse dans la lutte armĂ©e. Automne 1941, Paris, Fayard, 2004. – MĂ©morial GenWeb. – État civil. Julien Lucchini Comearrivare a Rue des RĂ©sistants InternĂ©s in Bus? Clicca sulla linea Bus che preferisci per vedere passo-passo le indicazioni sulla mappa, i prossimi arrivi e gli avvisi in tempo reale. Da Biocoop, Le Mans 63 min; Da LycĂ©e Professionnel Claude ChappĂ©e, Arnage 42 min; Da La Milesse 51 min; Da RĂ©sidence Universitaire Bartholdi, Le Mans 64 min
Henri ManhĂšs est un rĂ©sistant français, compagnon de route du Parti communiste[1], nĂ© le 9 juin 1889 Ă  Étampes et mort Ă  Nice le 24 juin 1959. Biographie Henri FrĂ©dĂ©ric Alfred ManhĂšs[2] naĂźt le 9 juin 1889 Ă  Étampes. Il est le fils de FĂ©lix ManhĂšs, comptable, et de Charlotte Pernaux. Il suit des cours de droit pendant deux ans avant d'accomplir son service militaire en 1910[1]. Il est dĂ©corĂ© de la Croix de guerre pour ses actes durant la PremiĂšre Guerre mondiale[3]. En 1936, il devient membre du cabinet de Pierre Cot au ministĂšre de l'Air, oĂč il se lie d'amitiĂ© avec Jean Moulin[3]. RĂ©sistance et dĂ©portation En janvier 1941 il favorise, auprĂšs de la sous-prĂ©fecture de Grasse Alpes-Maritimes, l'obtention du faux passeport de Jean Moulin[3]. Il rejoint Ă  son tour la RĂ©sistance en avril 1941 et s'engage dans les Forces françaises libres sous le nom de FrĂ©dĂ©ric Monceau avec le grade de lieutenant-colonel. En 1942 et 1943, il est le reprĂ©sentant de Jean Moulin en zone nord[3]. Il prend contact avec Ceux de la RĂ©sistance. Henri ManhĂšs est arrĂȘtĂ© par la Gestapo le 3 mars 1943 Ă  Paris[3]. Il est emprisonnĂ©, interrogĂ© puis internĂ© au camp de transit du Frontstalag 122 de Royallieu-CompiĂšgne. Il est dĂ©portĂ© par le convoi du 22 janvier 1944 2 006 hommes Ă  destination du camp de concentration de Buchenwald[4]. Il se voit attribuer le matricule 42 040[5]. Il dirige avec Marcel Paul le ComitĂ© des intĂ©rĂȘts français dans le camp et en devient le prĂ©sident[3]. L'aprĂšs-guerre En octobre 1945, il crĂ©e avec Marcel Paul la FĂ©dĂ©ration nationale des dĂ©portĂ©s et internĂ©s rĂ©sistants et patriotes FNDIRP[3]. Lorsque Marcel Paul est nommĂ© ministre de la Production industrielle le 21 novembre 1945, Henri ManhĂšs entre Ă  son cabinet[1]. Il est nommĂ© Compagnon de la LibĂ©ration[6] par dĂ©cret du 19 octobre 1945. Quand David Rousset, aprĂšs avoir racontĂ© les camps nazis dans L'Univers concentrationnaire, se met en 1949 Ă  dĂ©noncer les camps soviĂ©tiques, Henri ManhĂšs et l'amicale de Buchenwald lancent contre lui des accusations que Rousset repousse comme calomnieuses[7]. ManhĂšs meurt le 25 juin 1959 Ă  Nice. Il est inhumĂ© au cimetiĂšre du PĂšre-Lachaise 97e division. Distinctions Il reçoit de nombreuses dĂ©corations, dont[6] Reconnaissance Plusieurs rues portent son nom Ă  Paris, Nice, Épinay-sur-Orge, Fleury-MĂ©rogis, Lorient, Nanterre, Saint-Martin-d'HĂšres et Hagondange. Plusieurs avenues portent son nom Ă  Vierzon, Échirolles et Draguignan. Un hĂŽpital porte son nom Ă  Fleury-MĂ©rogis. Un timbre Ă©ditĂ© en 1975 est Ă  son effigie avec deux rĂ©sistants Pierre Kaan et Jean Verneau RĂ©fĂ©rences ↑ a b et c Guillaume Piketty, Henri ManhĂšs », sur ↑ Archives en ligne de l'Essonne, État-civil, Étampes, acte n°99, vue 45/94. ↑ a b c d e f et g Jean-Louis Panicacci, Les Lieux de mĂ©moire - De la DeuxiĂšme Guerre mondiale dans les Alpes-Maritimes, Éditions Serre, Nice, 1997, page 91. ↑ page de la fondation pour la MĂ©moire de la DĂ©portation sur le convoi du 22 janvier 1944 ↑ Voir FrĂ©dĂ©ric-Henri ManhĂšs sur la liste du convoi du 22 janvier 1944 ↑ a et b Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la LibĂ©ration ↑ David Rousset, Lettre au rĂ©vĂ©rend pĂšre Riquet, 6 dĂ©cembre 1949; reproduite dans David Rousset, La FraternitĂ© de nos ruines Écrits sur la violence concentrationnaire 1945-1970, Ă©d. Fayard, 2016, consultable sur Google livres. ↑ - MĂ©moire des hommes », sur consultĂ© le 14 juin 2022 Bibliographie Colonel FrĂ©dĂ©ric-Henry ManhĂšs, Buchenwald L’organisation et l’action clandestines des dĂ©portĂ©s français, 1944-1945. Brochure de 1947 mise en ligne par le Corpus Étampois. Jean-Louis Panicacci, Les lieux de mĂ©moire - De la deuxiĂšme guerre mondiale dans les Alpes-Maritimes, Éditions Serre, Nice, 1997 ISBN 2864102722. Liens externes Biographie sur le site de l'ordre de la LibĂ©ration Portail de la RĂ©sistance française CatĂ©gories Naissance en juin 1889Naissance Ă  ÉtampesPersonnalitĂ© de la France libreCamp de RoyallieuDĂ©portĂ© rĂ©sistantSurvivant de BuchenwaldCompagnon de la LibĂ©rationCommandeur de la LĂ©gion d'honneurTitulaire de la croix de guerre 1914-1918Titulaire de la croix de guerre 1939-1945Titulaire de la mĂ©daille de la RĂ©sistance françaiseDĂ©cĂšs en juin 1959PersonnalitĂ© inhumĂ©e au cimetiĂšre du PĂšre-Lachaise division 97DĂ©cĂšs Ă  NiceNaissance en Seine-et-OiseDĂ©cĂšs Ă  70 ansDerniĂšre mise Ă  jour du contenu le 14/06/2022.

ï»żPourcollecter des donnĂ©es locales, le MusĂ©e de la Bataille lance un appel Ă  tĂ©moignages en marge de l'exposition Les femmes dans la RĂ©sistance, visible jusqu'au 18 septembre.

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